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septembre 2016 - page 3

Ça pédale en Suède: un immeuble conçu pour les adeptes du vélo

dans Développement durable par

Si vous êtes en voiture, passez votre chemin. Il n’y aura pas de place pour garer votre véhicule dans ce bâtiment. Appelé Cykelhuset Ohboy qui signifie ‘La maison du vélo’ en suédois, il abritera des appartements conçus spécifiquement pour ceux qui utilisent la bicyclette comme moyen de transport. Poursuivre…

Une monnaie locale à l’assaut de Paris l’année prochaine

dans Économie durable par
L'eusko, une des monnaies locales les plus florissantes de France (Crédit photo: ladepeche.fr)
L’eusko, une des monnaies locales les plus florissantes de France (Crédit photo: ladepeche.fr)

Avec quoi les Parisiens paieront-ils leurs courses en 2017? Possiblement avec des «Seines». L’appellation n’est pas encore définie, mais l’idée, si. La Mairie de Paris travaillerait très sérieusement sur un projet de monnaie locale à en croire les propos d’Antoinette Guhl, adjointe à la mairie de Paris. Si elle aboutit, cette devise devrait voir le jour dans moins d’un an, et côtoiera l’euro dans les portefeuilles des Parisiens. Une étude d’impact est actuellement en cours, et la marche à suivre se fera à la lumière des constats.

Quid de sa fonction, sa fiscalité ou encore des mesures d’accompagnement ? Celles-ci restent à déterminer, ajoute l’adjointe qui est aussi chargée de l’économie sociale et solidaire. «Elle pourrait servir à payer les cantines, les services de la ville par exemple. Rien n’est encore fixé mais la réflexion est ouverte,» peut-on lire dans Le Figaro.

Le principe d’une devise locale lui ne change pas, comme l’explique l’Institut pour l’Education Financière du Public. Le rendu de la monnaie s’effectue avec des pièces en euros. Toutes les monnaies locales sont adossées à la monnaie nationale, avec une unité de monnaie locale valant un euro (pour éviter des conversions qui donnent la migraine). La monnaie locale est mise en place par une association qui la gère avec l’aide d’un établissement financier. L’association fait adhérer des entreprises et des commerçants qui peuvent rejoindre son système. Ces derniers doivent alors souscrire à une charte éthique qui inclut des notions de respect de l’environnement et des conditions de travail essentiellement.

Pour porter ce projet à Paris, l’équipe constituée est présidée par Lucas Rochette-Berlon, fondateur du projet en janvier 2016. Ce dernier qui est décrit comme un militant écologiste et un démocrate veut «comprendre et changer le monde et cherche à créer les moyens de reprendre en main économie, démocratie et justice sociale grâce à la monnaie locale dont il a fait l’expérience en Provence», peut-on lire sur le manifeste pour les monnaies locales complémentaires intitulé « Une monnaie pour Paris ».

Un calendrier détaillé des événements passés et à venir peut aussi y être consulté. Ce mois de Septembre sera dédié à des campagnes sur les réseaux sociaux, des réunions publiques et la recherche de financements. Octobre s’annonce encore plus chargé avec des rencontres publiques pour concevoir la monnaie, son fonctionnement économique, son identité visuelle ajoutée à une consultation publique pour le choix du nom prévue en novembre. Les démarches pour créer la structure porteuse de la monnaie et la préparation de l’impression des billets se tiendra en décembre avec la mise en circulation de la monnaie estimée pour «début 2017».

Ces monnaies locales se veulent une riposte aux crises financières. […] Elles permettent de ralentir l’hémorragie financière, de renforcer la résilience et dynamiser l’économie locale indépendamment du contexte économique extérieur…

Pour certains observateurs, c’est un gaspillage de ressources et il y a plus urgent que cette lubie. «40 monnaies différentes dans notre pays, ça rime à quoi? », proteste un internaute. «Un Monopoly local aux frais du contribuable», ou encore «qui finance cette joyeuse troupe?» commentent d’autres… Mais certains chantent déjà les louanges de ce système, avec exemples à l’appui.

Ces monnaies locales se veulent une riposte aux crises financières. Particulièrement en vogue depuis la crise de 2008 chez les militants écologiques, elles permettent de ralentir l’hémorragie financière, de renforcer la résilience et dynamiser l’économie locale indépendamment du contexte économique extérieur, de se réapproprier le pouvoir d’agir, et de contribuer à l’éducation populaire entre autres.

Qu’elle soit appelée monnaie locale, complémentaire, citoyenne ou encore parallèle, il en existe plus de 2 500 aujourd’hui à travers le monde, avec une montée en flèche observée ces vingt dernières années. L’un des plus reconnus est le LETS (Local Exchange Trading System), un réseau d’échange soutenu par sa propre monnaie interne. Ce système qui a pour origine la ville de Vancouver au Canada y a fait une trentaine d’émules et plus de 400 au Royaume-Uni. L’Australie, la France, la Nouvelle-Zélande et la Suisse disposent de systèmes semblables.

Un exemple notable est la livre de Lewes, utilisée à Lewes, capitale de l’East Sussex, près de Brighton. Utilisée par les 16,000 habitants de cette ville du sud de l’Angleterre, elle s’offre même le luxe d’y détrôner son illustre frangine, la livre sterling nationale. Plus de soixante-dix sociétés et magasins acceptent cette forme de paiement.

Quant à la WIR suisse, vieille de 82 ans, elle ne se limite pas à une ville mais circule sur la totalité du territoire helvétique. Ayant contribué à la relance de l’économie du pays de 1934 à 1936, elle a su gagner la confiance des Suisses où plus de 60,000 petites et moyennes entreprises en particulier y sont toujours fidèles.

Un poissonnier du Pays-Basque se faisant payer en Eusko, la monnaie locale (Crédit photo : Laurence Fleury)
Un poissonnier du Pays-Basque se faisant payer en Eusko, la monnaie locale (Crédit photo : Laurence Fleury)

En France, une trentaine de monnaies complémentaires existent déjà, la première étant l’Abeille qui fut lancée en 2010 à Villeneuve-sur-Lot. Les plus performantes sont toutefois l’Eusko au Pays Basque, la Sol-Violette dans le Bassin toulousain, et la Gonette dans la métropole de Lyon avec respectivement 2700, 1850 et 1800 utilisateurs. Quant au sort de l’éventuelle devise parisienne, les paris sont ouverts…

« Escuela sustentable », la première école verte Uruguayenne

dans Développement durable par
uruguay

A Canelos, en Uruguay, l’Ong Tagma, porteuse du projet « Escuela Sustentable » a entamé en janvier dernier, les travaux de construction de la première école publique durable d’Amérique Latine. En collaboration avec Earthship Biotecture, l’entreprise de l’architecte Michaël Reynolds, elle réalise le projet avec l’aide de centaines de bénévoles venant du monde entier. Poursuivre…

Leng Ouch: une poigne de fer contre le trafic de bois

dans Économie durable par
Mr. Leng Ouch

Au mépris de sa vie, il a entrepris de lutter sans relâche contre le pillage des forêts de son enfance. Ce qui lui a valu d’être le récipiendaire des prestigieux Prix Goldman pour l’environnement pour la région Asie en avril dernier. Mais le trafic reprend, et le Zorro des bois du Cambodge doit reprendre du service illico. Poursuivre…

La femme indienne : Face cachée de la force nourricière d’une péninsule

dans Agriculture par
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Elle se dévoile peu à peu. Elle se fait même reconnaître désormais comme étant la force nourricière de l’Inde. Elle- c’est la femme indienne.

L’Inde est le foyer du quatrième secteur agricole le plus grand au monde. Le pays compte environ 180 millions d’hectares de terres agricoles avec 140 millions qui sont constamment cultivées. Pourtant, la perte de la biodiversité en Inde et les cultures vivrières sont devenues des préoccupations sérieuses pour la sécurité alimentaire et la durabilité du secteur agricole en Inde.

Dans l’Himalaya indien un pair de taureaux travaille pendant 1 064 heures, un homme, 1 212 heures, et une femme 3 485 heures en une année dans une ferme d’un hectare, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

C’est un chiffre qui illustre la contribution importante des femmes à la production agricole

En Inde, où un système patriarcal est profondément enraciné, seulement 13% des terres agricoles est détenu par des femmes même si depuis des éternités, le pays célèbre le « Lohri », la fête de la moisson ou le «puja navadhanya », qui se traduit au culte de neuf céréales et que les deux cérémonies glorifient le rôle des femmes dans l’agriculture et de la fertilité et de l’importance de l’environnement et de la biodiversité.

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Mais les données sont entrain de changer. Positivement. Dans différents états de cette grande péninsule, des voix se font entendre pour que l’égalité des genres soit promue et pour que les femmes obtiennent le même droit que les hommes pour devenir propriétaires des terres, surtout qu’elles sont fortement impliquées dans la plantation, la récolte et autres aspects de la gestion agricole.

En fait, il n’y a guère une activité dans la production agricole, à l’exception du labourage, dans laquelle elles ne sont pas activement impliquées.

Le lien entre les femmes agricultrices et la santé environnementale est maintenant reconnue comme étant non seulement cruciale pour la subsistance et la survie. Le lien des femmes à la terre se reflète dans leurs connaissances des variétés végétales.

Les dés sont déjà jetés dans l’état indien de l’Odisha. La politique des droits fonciers des femmes y est récemment venue à maturité. Ceci signifie que des milliers de femmes célibataires ont reçu leur propre terre. Historiquement, les femmes ne recevaient que la terre si elles vivaient seules, mais traditionnellement les veuves, les épouses abandonnées et les femmes célibataires restent avec la famille élargie, ce qui les rendait inéligibles.

Bien que la majorité de la main-d’œuvre féminine en Inde soit engagée dans l’agriculture, la plupart des femmes ne disposent pas de droits fonciers. Dans plusieurs régions en Inde, la plupart des femmes travaillent la terre nuit et jour sans pour autant détenir le moindre droit sur la propriété qui appartiennent dans la majorité des cas aux hommes de la famille.

Depuis des siècles, la discrimination sexuelle s’est incrustée à plusieurs niveaux: les femmes gèrent tous les aspects du travail agricole, mais ne sont pas considérés comme des agricultrices. Elles travaillent dur dans les champs, mais ne sont pas propriétaires. Elles sont des maillons incontournables dans la récolte, mais  ce sont les hommes qui contrôlent la vente et les revenus.

Toutefois, l’élan de solidarité se répand et les femmes dans plusieurs regions reçoivent également le soutien des organisations non-gouvernementales ou autres associations pour devenir indépendantes en s’investissant dans l’agriculture.

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A titre d’exemple, dans la petite région de Sundarbans en Inde, Rita Kamila est une femme qui est déjà connue comme étant une agricultrice moderne avec le soutien de l’association Development Research Communications and Service Center qui utilise des donations du Global Greengrants Fund pour s’assurer que les régions rurales ont de quoi se nourrir. L’agricultrice est même parvenue à intégrer le bétail et le poisson dans sa ferme en utilisant des principes écologiques.

Rita Kamila a également installé un biodigesteur qui génère du combustible pour la cuisson à partir de déchets agricoles, ainsi que des effluents d’élevage, qui sont judicieusement recyclés pour servir de fertilisant.

Tout comme Rita Kamila, d’autres agricultrices indiennes sont soutenues  et font partie des  collectifs pour échanger des connaissances, partager des semences bio, et apprendre à  poursuivre les pratiques agricoles bio et durables.

Roger Milla aide dans le recyclage des déchets en plastique

dans Développement durable par
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L’ancienne vedette du football camerounais, Roger Milla, aide dans le recyclage des déchets en plastique. Au Cameroun, ils sont devenus un problème majeur, bloquant les drains, polluant les rivières et faisant des ravages sur l’environnement. Poursuivre…

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