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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

Dan Archer

Dan Acher, l’homme qui rend Genève heureuse

dans Citoyen Responsable par

Cet entrepreneur a présenté une idée originale: des boîtes d’échange entre voisins. En plus de donner un coup de pouce aux rapports de voisinage, ce programme a permis à cette ville suisse de réutiliser jusqu’à 32 tonnes de marchandises !

Si quelqu’un devait installer une cabine téléphonique dans sa rue remplie d’objets indésirables – tels que des livres qu’ils ont déjà lus, des jouets ou de petits bibelots, avec un panneau marqué «gratuit», que pensez-vous qu’il se passerait?

Il apporte une nouvelle dimension dans le quartier et un sentiment d’appartenance et d’attachement à la communauté locale.

En tout cas, après avoir nettoyé son appartement, Dan Acher, un Genevois a mis des articles inutilisés dans la rue pour que les éboueurs les emmènent à la décharge. Cependant, un jour, il remarque que certaines personnes prennent les objets qu’il a jetés. Il lui vient alors une idée géniale et ouvre ainsi le Happy City Lab, qui signifie le projet d’une ville heureuse.

Lancé en 2011, le projet aspire à la réciprocité entre voisins. Il apporte une nouvelle dimension dans le quartier et un sentiment d’appartenance et d’attachement à la communauté locale en suscitant des occasions d’échange et de contact. Ce programme fait aussi partie de l’art urbain, d’où son qualificatif «d’artiviste».
Il suffit juste de déposer, dans les nombreuses boîtes d’échanges, tout ce que vous voulez; que ce soit des jeux, des livres, ou de petits appareils électroménagers… et en échange, vous prenez tous les articles que vous voulez. C’est si simple. Les avantages environnementaux de l’augmentation de la réutilisation sont évidents, mais du point de vue du créateur du projet, il y a plus dans le programme de la Boîtes d’échange de quartier que le simple passage au vert.

boite echange fr

Du coup la Suisse est devenue une référence où les passants sont devenus des récupérateurs, et les recycleurs apparaissent de nulle part, faisant leur chemin à travers les rejets indésirables des autres, tout en cherchant des façons de mettre leurs nouvelles trouvailles à bon escient. Certains ajouteraient même leurs propres articles indésirables à la boîte.

Ces boîtes d’échanges entre voisins ont permis à Genève de réutiliser jusqu’à 32 tonnes de marchandises grâce au programme. Si les Suisses ont réussi, pourquoi ne peut-on pas le faire dans notre région?

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