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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

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Fadya NAZIRKHAN - page 2

Fadya NAZIRKHAN has 55 articles published.

L’industrie papetière: Les grandes entreprises se mettent au vert pour sauver la Terre Mère

dans Environnement par
source: pexels.com

La décision n’a pas été facile. Dans une lutte acharnée entre les gains financiers et l’engagement écologique, certaines entreprises papetières se sont finalement décidées à cesser leurs activités dans certaines parties du monde, comme l’Indonésie. Cette démarche vise à aider à réduire la déforestation et préserver les tourbières.

source: pexels.com
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L’une des sociétés, l’Unlisted Asia Pacific Resources International Limited (APRIL) s’est engagée à utiliser des réserves de ses propres plantations et a commencé à travailler en étroite collaboration avec les groupes environnementaux pour protéger les tourbières et d’élargir les zones de conservation. Comme APRIL, d’autres entreprises dans la papeterie ont été violemment critiquées par les ONG environnementales pendant plusieurs années pour être restées passives en ce qui concerne la protection des tourbières et des forêts tropicales.

L’Indonésie abrite la plus grande tourbière tropicale dans le monde. Ces forêts sont constituées de tourbes, c’est à dire d’une végétation partiellement cariée ayant accumulée pendant des milliers et des milliers d’années des matières organiques. Elles représentent l’écosystème clé pour l’Indonésie et agissent comme un immense puits de carbone, stockant jusqu’à 60 milliards de tonnes métriques. Elles sont, en outre, l’habitat des espèces en voie de disparition comme les tigres et les orangs-outans, ainsi que divers poissons d’eau douce.

Une fois que ces terres sont défrichées pour faire place à des plantations comme celles des palmiers et celles pour le papier, la tourbe riche en carbone peut se transformer en bombe virtuelle. Ceci est la raison pour laquelle l’Indonésie est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre à travers le monde. La tourbe et les incendies de forêt ont également entraîné des milliers de décès par an dans le Sud de l’Asie, tandis que la dégradation des tourbières a créé les conditions propices pour l’amplification des inondations, car, une fois abîmée, elles ne peuvent plus agir telles des éponges absorbant l’eau.

La conservation de ces tourbières est donc essentielle, non seulement pour maintenir la santé écologique de notre planète elle-même, mais aussi pour permettre aux habitants de ces régions de mener une vie décente et saine

Des entreprises telles APRIL ont donné l’exemple en conservant environ 320 000 hectares de forêts naturelles en Indonésie sur les 480 000 qu’elle possède et exploitait jusqu’à tout récemment pour l’industrie du papier. La société a adopté des politiques de développement durable pour protéger la faune et la flore et pour lutter contre le changement climatique dans la même foulée.

source: pexels.com
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La géante Asia Pulp and Paper Group (APP), qui se vante d’être l’une des principales usines de papier à travers le monde, a également décidé de mettre la clé sous le tapis dans certaines régions afin de protéger les forêts et les tourbières et de prévenir toute catastrophe qui s’enchaine suite à leur destruction. La société a conçu un programme minutieux appelé « Peatland Best Practice Management Programme » signifiant le meilleur programme de gestion des tourbières, dans le but de freiner le mal qui a été fait. Le groupe APP a donc décidé de se rétracter des zones vulnérables.

Cette décision n’a guère été facile, car les plantations actives sont une bonne source d’avantages financiers pour l’entreprise. L’APP a néanmoins jugé la conservation des tourbières comme étant plus lourde que toute somme d’argent. La société a commencé à cartographier les tourbières, la base de données du pays étant obsolète. Un plan de réhabilitation a été méticuleusement conçu- des arbres seront plantés, des réservoirs seront construits tout en prenant en compte des souhaits des habitants locaux sur lesquels l’exploitation des tourbières a eu des effets néfastes à long terme.

Slovénie: l’apitourisme pour sauver les abeilles

dans Environnement par
Credit: AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN/ Getty Images

C’est un fait établi que  les colonies d’abeilles diminuent à un rythme alarmant à travers la planète. La Slovénie s’impose comme étant la référence mondiale en innovant pour sauver les abeilles grâce à l’apitourisme.

www.easyjet.com
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Qu’elles soient sauvages ou domestiques, les abeilles sont l’épine dorsale de 80% de la pollinisation qui se passe à travers le monde. Une abeille, à elle seule, peut polliniser jusqu’à 300 fleurs par jour et selon les recherches, 70 des 100 végétaux consommées par l’Humain- qui représentent 90% de l’alimentation planétaire- sont directement liés à ce type de pollinisation.

Mais les abeilles meurent. Les scientifiques attribuent cette baisse dans leur nombre à divers facteurs tels que l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques, la destruction de leur habitat ou encore le réchauffement climatique.

La Slovénie a pris certaines initiatives audacieuses pour inverser cette tendance. Déjà célèbre pour ses montagnes, ses stations de ski et ses lacs incroyables, le pays devient actuellement célèbre pour son tourisme d’abeilles.

La Slovénie abrite environ 9 600 apiculteurs, 12 500 abeilles ainsi que 170 000 colonies d’abeilles

L’apiculture occupe une place particulière dans le pays, elle est considérée comme l’un des plus anciens métiers traditionnels. Elle fait partie du patrimoine national. La Slovénie est le seul pays en Europe à avoir protégé son abeille autochtone – la carnolienne.

Pour protéger davantage ses abeilles et renforcer l’apiculture, la Slovénie fournit l’encadrement nécessaire pour promouvoir l’apitourisme. Les routes d’abeilles sont l’expérience ultime pour se laisser intriguer par les abeilles mystiques et l’apiculture elle-même. Ce voyage de niche a été conçu pour stimuler l’écotourisme d’une manière nouvelle ainsi que pour encourager les apiculteurs à adopter des approches respectueuses de l’environnement.

La Slovénie offre un large éventail d’expériences liées aux abeilles telles que « l’apithérapie » qui est une forme d’homéopathie utilisant les arômes des ruches pour soulager l’asthme et autres maladies respiratoires.

Source: tempwebmiumusersrecovery.blob.core.windows.net
Source: tempwebmiumusersrecovery.blob.core.windows.net

Les touristes, par ailleurs, voyagent massivement vers la Slovénie pour ses produits de la ruche tels que la propolis et la gelée royale, entre autres, puisque les produits de la ruche sont connus depuis des siècles comme ayant des propriétés curatives. Il est tout aussi difficile de ne pas profiter des massages au miel bio. Le pays invite également les touristes à plonger dans des découvertes uniques telles que les sentiers de miel, les cours d’apiculture ainsi que les ateliers de fabrication de bougies. Même le simple fait d’écouter le bourdonnement des abeilles  a été prouvé comme ayant des effets apaisants sur l’esprit.

Le pays  soutient également l’apiculture citadine. Ljubljana, la capitale, a déjà 40 jardins urbains dont trois abritent des ruches. Les ruches champignonnent aussi dans les jardins privés. Il n’est guère surprenant que la ville a été désignée comme la Capitale Verte de l’Europe 2016 pour ses initiatives écologiques.

Les agences de voyage slovènes se mobilisent également afin de promouvoir le tourisme d’abeilles. La compagnie Apitours s’est imposée comme étant un excellent exemple d’une entreprise qui embrasse le tourisme responsable, tout en soutenant les start-up visant à préserver l’héritage apicole national. D’autres compagnies suivent en offrant des excursions, des formations et des ateliers liés à l’apiculture pour rendre les voyages aussi enrichissant que possible en Slovénie.

La Slovénie est également sur la bonne voie pour se démarquer au niveau mondial en devenant la force motrice pour sensibiliser et changer l’attitude des gens à travers la planète vis-à-vis des abeilles. Le pays a vivement sollicité l’Organisation des Nations Unies pour que le 20 mai soit proclamé Journée mondiale des abeilles dans le but de rappeler à la planète que nous sommes tous dépendants des abeilles.

Norvège: promouvoir les plaisirs esthétiques de l’énergie verte

dans Energie renouvelable par
Source: fremtidensbygg.no

L’énergie renouvelable a longtemps été associée à la laideur : des éoliennes colossales  bruyantes, des panneaux solaires visuellement désagréables… Certaines installations sont catégoriquement considérées comme des horreurs à travers le monde. La Norvège, qui est déjà un lourd producteur d’énergie renouvelable, innove et vient briser ce stéréotype en amalgamant l’énergie verte avec une touche exquise d’esthétique.

Source: swecomoment.no
Source: swecomoment.no

Au fin fond des montagnes de l’Helgeland et en bordure du cercle polaire arctique en Norvège, se trouve un paradis pour les randonneurs. Au milieu de ce paysage spectaculaire composé de forêts et de montagnes uniques se dresse une belle centrale hydroélectrique nommée ØvreForsland. Elle se démarque de la notion habituelle des centrales électriques imposantes et se fond parfaitement dans le paysage montagneux. ØvreForsland rehausse la beauté naturelle de cet endroit avec son design exceptionnel, sur le lit de la rivière.

Conçu par le cabinet d’architecture norvégien Stein Hamre Arkitektkontor, le style de la centrale a été inspiré par les aurores boréales. Le bois Kebony, qui est un bois amélioré selon la technologie Kebony en Norvège, a été utilisé comme enveloppe principal du bâtiment pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle se vante d’être résistante et durable. Ce bois tendre est traité avec des méthodes purement écologiques pour lui donner une grande durabilité et un besoin minimum de maintenance. A ØvreForsland, on peut aussi admirer les engins complexes de la centrale de l’extérieur grâce à des panneaux en verre transparent qui font un avec la structure en bois.

En utilisant le bois norvégien Kebony, le cabinet d’architecture a également voulu augmenter sa valeur vis-à-vis des autres arbres qui sont très prisés pour la construction des bâtiments. L’objectif est d’empêcher une exploitation inutile des espèces déjà en péril. La centrale est soutenue par Helgelands Kraft, un grand producteur d’électricité hydraulique dans le nord de la Norvège.

 ØvreForsland est capable de fournir de l’hydroélectricité à 1 600 logements et peut également fournir de l’électricité en cas d’augmentation de la demande.

Source: assets.inhabitat.com
Source: assets.inhabitat.com

Hormis ceci, la centrale veut conquérir l’intérêt des gens de par son esthétique. Elle est considérée comme une valeur ajoutée au paysage existant, notamment en attirant l’attention sur l’hydroélectricité dans un sens plus large. La centrale majestueuse vise à attirer encore plus de randonneurs et de voyageurs dans la région, en les éduquant sur l’hydroélectricité comme étant une énergie renouvelable dans le pays et fournir des explications sur la manière dont  elle peut se fondre harmonieusement avec la nature, comme l’affirme Ove Brattbakk, le PDG de Helgeland Kraft:

Il était important pour nous de montrer qu’il est possible de construire des centrales hydroélectriques qui sont à la fois belles et adaptées pour la protection de l’environnement

La société a fructueusement obtenu des prêts pour la construction d’autres centrales qui seront non seulement conçues pour produire de l’énergie renouvelable, mais aussi pour mettre en valeur la beauté naturelle de leurs emplacements respectifs. L’autre centrale conçue avec les mêmes objectifs environnementaux et esthétiques ambitieux est la centrale de Bjørnstokk également située dans le nord de la Norvège. Cette centrale fusionne mystérieusement avec les énormes rochers laissés par les glaciers de la dernière période glaciaire. Tout comme ØvreForsland, elle est capable de soutenir 1 600 logements.

D’autres pays visent également à célébrer le changement pour une énergie verte grâce à l’esthétique. Les concepteurs embrassent cette transition comme une occasion pour exprimer leur art d’une manière respectueuse de l’environnement. En France, l’Arbre à Vent a été conçu sur la base de biomimétisme tandis que la marque BMW a, elle, crée un formidable garage solaire permettant de charger une voiture électrique directement des panneaux du garage.

Source: www.autosaur.com
Source: www.autosaur.com

Même Walt Disney World prévoit de se rallier à cette mouvance en mettant en place une centrale solaire en forme de Mickey Mouse en Floride. En Australie, ainsi qu’en Allemagne, les artistes sont sollicités pour peindre les éoliennes existantes afin de les transformer en œuvres d’art gigantesques.

France: premier pays au monde à promulguer une loi contre le gaspillage alimentaire

dans Zéro déchet par
Source: vivredemain.fr

Tout a commencé par une pétition « stop au gâchis alimentaire » en Hauts-de-Seine, en France. Récoltant des centaines de milliers de signatures, elle a pris de l’ampleur à une vitesse fulgurante. Cette mouvance nationale permet aujourd’hui à la France de se réjouir d’être devenu le premier pays au monde à interdire le gaspillage alimentaire en renforçant le cadre légal.

Source: www.consostatic.com
Source: www.consostatic.com

Annuellement, chaque foyer français jette en moyenne 20 à 30 kg de nourriture, selon le rapport intitulé « Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique » soumis par Guillaume Garot, député PS de la Mayenne et ancien ministre chargé de l’agroalimentaire.  Ce qui est encore plus accablant est le fait qu’un tiers de ces produits n’a même jamais été déballé. La nouvelle loi contre le gaspillage alimentaire, adoptée en février 2016, vient freiner cette tendance.

Votée à l’unanimité, elle vise notamment à réduire le gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces. De ce fait, ces dernières ne peuvent plus jeter les aliments ou rendre les produits impropres à la consommation. Javelliser les aliments invendus et les bennes était une pratique courante adoptée par des grandes surfaces. Elle visait à empêcher les sans-abris ou autres individus de récupérer ces aliments.

Sous ces nouvelles dispositions législatives, les supermarchés de plus de 400m2 doivent obligatoirement faire don des produits alimentaires comestibles mais invendus à des associations caritatives avec qui ils devront signer un accord. Les grandes surfaces ont un an devant elles, à compter de la date de la promulgation de la loi, pour revoir leur système.

Elles se retrouvent ainsi contraintes à faire preuve de meilleure gestion des produits alimentaires et à revoir la manière dont les consommateurs sont informés sur les denrées, notamment celles dont les dates de péremption approchent.

Source: api.rue89.nouvelobs.com
Source: api.rue89.nouvelobs.com

Afin qu’elle soit respectée comme il se doit, la loi prévoit aussi des sanctions envers les distributeurs des denrées alimentaires qui continueront à détruire volontairement des produits encore comestibles. Dans les cas où ces aliments ne sont plus consommables pour les humains, il est proposé que la nourriture pouvant être récupérée soit transformée en alimentation animale ou encore, en compost.

Cette loi devra également permettre que « 10 millions de Français mangent à leur faim », selon Arash Derambarsh, le conseiller municipal « Les Républicains » de Courbevoie (Hauts-de-Seine) qui est derrière la pétition « stop au gâchis alimentaire ».  Il a sollicité le soutien du Président François Hollande et sa démarche s’est révélée fructueuse. La pétition a été présentée  et acclamée au Sénat ; la loi, elle, a été promulguée le 11 février 2016.

Ce nouveau cadre légal est un grand pas dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Sur ce sujet, il prévoit aussi d’intégrer un programme bien défini dans le cursus scolaire du pays pour que les enfants apprennent, dès leur plus jeune âge, à devenir écoresponsables. Il vise en outre à pousser les entreprises à inclure des mesures prises contre le gaspillage dans leur bilan social et environnemental.

Nargis Latif: la fée qui transforme des déchets en maisons au Pakistan

dans Développement durable par
Source: Gul Bahao

Elle a des doigts de fée. Son cœur, lui, est rempli de compassion pour son peuple. Mais ce qui fait la force étonnante de Nargis Latif est sa pure bienveillance. Cette dame, née à Karachi, est à la tête d’une armée de chiffonniers qui l’aident à recueillir les déchets inorganiques et à les convertir en maisons pour les pauvres au Pakistan.

Source: Gul Bahao
Source: Gul Bahao

Chaque jour Karachi- la plus grande ville du Pakistan- produit jusqu’à 12 000 tonnes de déchets. Nargis Latif ne vise pas à mettre un terme à cela. Pleine de sagesse, la dame aux cheveux gris est consciente que la plupart des ordures produites par les grandes industries du pays font partie d’une chaîne incontournable d’une structure bien ancrée. De ce fait, elle vise plutôt à les convertir en matières rentables pour aider les nécessiteux.

Nargis Latif a fondé l’organisation sociale Gul Bahao qui signifie «faire couler les fleurs» dans sa langue. Elle et son équipe de ramasseurs d’ordures cherchent des déchets dans tous les coins et recoins et recueillent également du matériel industriel rejeté. Profondément motivée pour sortir les personnes démunies de la pauvreté, Nargis Latif continue à œuvrer sans relâche:

« J’ai toujours voulu innover et créer quelque chose d’utile pour l’humanité elle-même »

Nargis Latif a constamment su surmonter de nombreux obstacles. Il y a des moments où elle doit emprunter de l’argent. Et il y en a d’autres où cette guerrière se retrouve même à mendier afin d’utiliser l’argent recueilli pour transformer les déchets en maisons recyclées, en réservoirs d’eau, en meubles, en fourrage pour le bétail ou même en compost. Et il y a également d’autres moments où elle a été contrainte à voler en vue d’améliorer la vie de son peuple.

La plus célèbre de ses inventions reste la maison recyclée, appellée Chandi Ghar. Cette maison a été créée dans le sillage d’un terrible tremblement de terre détruisant la vie de milliers de personnes au Pakistan. Les Chandi Ghar ont alors été utilisées comme abris. Aujourd’hui, Nargis Latif a construit plus de 150 maisons recyclées à travers le Pakistan. La plupart d’entre elles servent de refuges pour des nomades pauvres dans le district de Tharparkar.

Hormis son extrême générosité et sa bienveillance, Nargis Latif a aussi une âme écologique. La femme a été témoin de l’impact négatif sur l’environnement causé par l’industrialisation du Pakistan. La combustion des déchets y est une pratique courante et le recyclage des ordures aiderait à diminuer la pollution.

Nargis Latif et son équipe assemblent également d’autres types de déchets organiques pour créer du compost qui est à la base du « Jardin aérien ». Il s’agit de deux échafaudages portant un large éventail de plantes. La dame a d’ailleurs eu la brillante idée de mettre à profit d’autres déchets organiques tels que les pelures de légumes et de fruits en les transformant d’une manière hygiénique et propre, en aliments pour animaux.

www.savethatstuff.com
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Clairvoyante, la dame nourrit aussi le désir d’améliorer la vie des femmes au foyer au Pakistan. Elle considère que ces dernières peuvent facilement utiliser le compost et les aliments pour animaux- qui sont des  produits économiquement viables- pour se lancer dans la plantation, vendre l’excédent de leur production, et élever du bétail pour de la viande et du lait d’autant plus que les prix des produits alimentaires montent en flèche.

Nargis Latif cherche similairement à engager les citoyens à devenir écoresponsables. Elle a mis en place des étals dans des marchés où des individus peuvent vendre leurs déchets secs. Elle exhorte également les citadins à vendre leurs ordures humides aux producteurs de produits agricoles. Nargis Latif participe étroitement à des projets environnementaux visant à inculquer la responsabilité écologique chez les enfants. Aujourd’hui, les étapes franchies par Nargis Latif, ainsi que ses inventions, bénéficient d’une reconnaissance internationale.

Bikin: l’amazone russe pour sauver le tigre de Sibérie

dans Environnement par
Credit: www.56thparallel.com

Majestueux mais terrifiant. Puissant mais en voie de disparition. Le tigre de Sibérie, ou tigre de l’Amour, voit son avenir s’éclaircir avec la création du parc national de Bikin dans le Primorsky Krai en Extrême-Orient russe. S’étendant sur plus de 1,16 millions d’hectares de forêts vierges, ce parc est considéré comme étant l’Amazone russe.

Source: www.greenpeace.org
Source: www.greenpeace.org

La mission est de sauver le tigre de Sibérie dont la population est estimée à 523, avec une majorité de 95% vivant à l’état sauvage en Extrême-Orient russe. En fin de 2015, le gouvernement russe a signé un décret en vue de créer le parc national de Bikin pour assurer la protection du tigre. Les forêts vierges de la Vallée du fleuve de Bikin sont la terre natale d’environ 10% des tigres de Sibérie.

Ce territoire abrite également les Udeges qui sont les habitants indigènes de la Primorsky Krai. Ils représentent environ 1 400 personnes, vivant de la chasse et de la pêche.

Après de longues négociations avec les habitants ainsi qu’avec les opérateurs d’activités dans la région telle que la chasse d’élite, avec les mineurs d’or et avec les marchands de bois, un consensus a finalement été trouvé pour aller de l’avant avec la création de cette immense réserve pour la protection de l’environnement, tout en prenant compte de ne pas perturber la vie traditionnelle du peuple Udege.

Aleksey Kudryatsev a déjà été désigné comme le directeur du parc. Le parc national de Bikin permettra de préserver la panoplie unique de variétés d’animaux et de plantes. Situé sur le versant ouest de la montagne Sihote-Alin, la vallée de la rivière Bikin apparait sur la liste des sites du patrimoine mondial.

Cette vaste région est l’une des dernières touchées par l’homme dans l’hémisphère Nord

Elle abrite des étendus de cèdre à l’infini et représente aussi un éventail complet des forêts de feuillus préglaciaires. Aucun arbre n’a jamais été abattu ici. Hormis son assortiment végétal merveilleux et riche, le parc réfugie aussi quelques 51 espèces de mammifères dont le tigre de Sibérie. 194 espèces d’oiseaux dont certains sont rares et figurant dans le Livre rouge de la Fédération de Russie, y ont également élu domicile.

Source: en.tigerstrail.ru
Source: en.tigerstrail.ru

Lors de la création du parc national de Bikin, un grand espace a été alloué aux populations autochtones de la région qui vont continuer à vivre tranquillement selon leurs traditions ancestrales.

Avec la création de ce parc, il est aussi prévu que le braconnage connaisse une baisse et que le tigre de Sibérie sera encore plus protégé. Une autre réserve avoisinante est la Réserve Biosphère de Sikhote-Alin qui a été fondée en 1935 dans le but de protéger le tigre de Sibérie ainsi que d’autres espèces animalières telle la zibeline. La chasse et la pêche y sont complètement interdites. Cette réserve héberge actuellement quelques 30 tigres.

Le prochain recensement de tigres en Russie sera réalisé en 2020. La région de la Vallée de Bikin est recouverte de neige pendant plusieurs mois en hiver. De ce fait, il est plus facile pour les spécialistes chargés de la protection des tigres et des recherches d’effectuer un recensement en suivant les sentiers et en comptant les empreintes avec grande précision. Équipés de GPS, ils sont tenus de sauvegarder les coordonnées de chaque tigre rencontré.

Île-de-France: la géothermie fournit du chauffage à plus de 150 000 maisons

dans Energie renouvelable par
Source: www.thinkgeoenergy.com

Elle est stockée sous nos pas. Générée naturellement et présente dans la Terre elle-même, l’énergie géothermique est une ressource extrêmement précieuse. Le département du Val-de-Marne dans la région d’Ile de France, en France, est devenu le pionnier en l’exploitant. Aujourd’hui, cette énergie géothermique fournit la chaleur à un tarif moins cher à plus de 150 000 maisons dans la région.

Source: www.punjtanenergy.com/
Source: www.punjtanenergy.com/

Non-polluante, renouvelable, fiable et durable, l’énergie géothermique se révèle être incroyablement avantageuse comparativement à d’autres types d’énergies. Puisée des entrailles de la Terre, en Ile de France, cette énergie propre génère 1 373 000 MWh utilisés pour le chauffage de ces maisons. Il vient ainsi remplacer le carburant qui nécessiterait 130 000 tonnes pour la même tâche.

Si le département du Val-de-Marne est allé de l’avant avec ce projet, c’est parce que le Bassin de Paris qui constitue des étendues de terre autour de Paris composées de roches sédimentaires, présente les conditions géologiques idéales pour soutenir l’énergie géothermique.

Cette énergie est naturellement présente dans les roches et les fluides en dessous de la croûte terrestre. En outre, elle est gratuite, facilement disponible et ne requiert pas la combustion des énergies fossiles pour l’extraction.

Contrairement à l’énergie solaire ou éolienne, elle est disponible 365 jours par an … sans exception.

Source: planete-energies.com
Source: planete-energies.com

Même si elle se trouve sous nos pieds, l’énergie géothermique n’est pas forcément exploitable partout. D’autres régions de France présentent également le potentiel pour l’exploitation géothermique. Toutefois, les compositions géologiques sont plus complexes, rendant difficile le processus d’extraction.

Pour la région d’Ile de France, l’énergie géothermique est synonyme d’un joyau- un atout merveilleux qui attend juste d’être mis à profit. Il s’agit d’ailleurs du premier type d’énergie renouvelable dans la région.

L’utilisation de cette énergie a fait l’objet de multiples recherches en terme de problèmes techniques avant qu’elle ne soit conformément développée pour faire de la géothermie un mode de chauffage économiquement attrayant dans un environnement très compétitif. Une fois certaine de la marche à suivre, l’Ile de France a décidé de diversifier ses ressources en termes d’énergie pour fournir de la chaleur à des maisons et des bâtiments publics en extrayant cette énergie à 2 000m sous terre.

Aujourd’hui, le département dispose de 36 centrales opérationnelles. La majorité est dispersée dans le Val de Marnes et représente 40% de l’énergie géothermique produite dans toute la France. Ce réseau régional est en pleine expansion et il est prévu que d’ici 2025, plus de 200 000 maisons seront en mesure de se fier sur ce type d’énergie.

L’énergie géothermique est déjà utilisée dans plus de 20 pays à travers le monde, avec les États-Unis s’imposant comme le leader. Le plus grand groupe de centrales géothermiques est situé aux Geysers en Californie. De nombreuses villes américaines disposent de vastes réseaux de canalisations sous les routes et les trottoirs où coule de l’eau chaude géothermique dans le but de faire fondre la neige pendant l’hiver.

Outre le chauffage des maisons et des bureaux, l’eau géothermique puisée encore plus profondément sous terre est utilisée pour la culture de plantes dans les serres, comme en Auvergne en France.

L’Islande, quant à elle, utilise la chaleur géothermique à partir de réservoirs souterrains pour produire de l’électricité qui est non seulement utilisé pour le chauffage des bâtiments, mais assure également un système de refroidissement.

L’arbre à vent: l’éolienne qui fleurit dans les villes françaises

dans Energie renouvelable par
Source: 2.bp.blogspot

Inspirée par Mère Nature, l’Arbre à Vent est une éolienne innovatrice digne d’une sculpture. Esthétique, silencieuse et pas vraiment encombrante, elle est l’éolienne Made in France qui peut récolter des simples souffles d’air pour produire l’électricité.

Source: www.souslatonnelle.com
Source: www.souslatonnelle.com

L’idée de créer l’Arbre à Vent a germé dans la tête de Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de la start-up parisienne NewWind lorsqu’il a « vu des feuilles trembler sans qu’il n’y ait le moindre souffle de vent ». La jeune entreprise nourrit, en effet, l’ambition de réconcilier technologie et nature.  L’ex-scénariste du monde cinématographique a alors eu l’idée de récupérer cette énergie insoupçonnée mais présente. Fonceur, il se lance d’arrache-pied avec ses ingénieurs dans des recherches dans le but de développer une éolienne verticale, similaire à un arbre, pouvant capturer l’air à 360° grâce au biomimétisme.

Après trois années de recherches l’Aeroleaf est née. Dotée de petites lames, elle représente la «feuille» de l’éolienne pouvant produire de l’électricité en captant le moindre souffle d’air en pivotant sur elle-même. L’Arbre à Vent contient en moyenne 63 Aeroleafs qui pirouettent telles des microturbines pour générer environ 2 400 kWh.

Cette quantité d’électricité produite peut facilement alimenter 83 % de la consommation d’électricité d’un ménage français (sans compter le chauffage), une voiture électrique sur 16 364 km par an, l’éclairage de 71 places sur une aire de stationnement ou encore 15 lampadaires de 50W

L’Arbre à Vent permet, de ce fait, d’éviter les 3,2 tonnes de CO2 qui aurait été émis par la combustion des énergies fossiles pour produire le même taux d’électricité. Conçu pour braver les intempéries, sa durée de vie peut s’étendre jusqu’à 25 ans.

Source: disruptions.fr
Source: disruptions.fr

Cette éolienne nouvelle génération devance, en outre, ses compères traditionnels en n’émettant guère de bruit. Avant la venue de l’Arbre à Vent, les éoliennes très bruyantes étaient placées loin des quartiers résidentiels. Les modèles traditionnels gigantesques étaient même considérés comme des horreurs.

L’Arbre à Vent, lui, vient briser ce stéréotype. Faisant 10 m de haut et 8m de large mais pesant 3 tonnes, il s’intègre aisément et harmonieusement à tout paysage qu’il soit rural ou urbain. Les Aeroleafs sont montés sur des branches blanches qui émergent d’un tronc en acier. Élégant, l’Arbre à Vent peut facilement embellir un paysage citadin.

La région parisienne, la Bretagne ou même l’Allemagne l’ont déjà acquis. Le tout premier Arbre à Vent a été « planté » au Parc du Radôme à Pleumeur-Bodou.

La startup NewWind qui a présente sa création au COP21 en 2015 reçoit de nombreuses demandes de la part des grandes entreprises et les collectivités locales dans le but d’alimenter les bâtiments communaux et les centres commerciaux, comme en Allemagne. L’éolienne écologique prend déjà racine dans plusieurs villes. Le coût de l’Arbre reste cependant assez élevé. La phase d’industrialisation a été rendue possible grâce à une campagne de financement sur la plateforme Wiseed.

NewWind ne compte pas en rester là. Des recherches sont en cours afin d’améliorer le look de l’éolienne, la rendre moins chère et encore plus durable. Jérôme Michaud-Larivière, lui, imagine déjà un tronc en bois venir remplacer le tronc en acier et les feuilles en fibres naturelles.

Le jardin de Némo : l’agriculture sous-marine pour soutenir la production alimentaire

dans Agriculture par
Credit: www.earthlymission.com

« L’imagination, dès qu’on lui accorde la moindre liberté, plonge au plus profond et s’élève plus haut que ne le fait la Nature »,  a écrit à juste titre l’essayiste américain Henry David Thoreau.

Sergio Gamberini, PDG de la compagnie Ocean Reef en Italie, est l’incarnation même de cette citation ! En créant le jardin de Némo, il pousse l’imagination au-delà des limites connues.

Credit: www.nemosgarden.com
Credit: www.nemosgarden.com

Cultiver des plantes sous l’eau ? Cela semble une idée farfelue et même inconcevable. Pourtant, Sergio Gamberini a non seulement imaginé ce projet mais l’a aussi réalisé. Propriétaire de deux sociétés de plongées en Italie et en Californie, il a eu l’idée folle de faire pousser des plantes sous la mer… tandis qu’il séjournait en vacance dans la Baie de Noli en Italie.

Ce projet démontre que la culture sous-marine est devenue une technique agricole possible et durable pour répondre aux besoins alimentaires futurs. Elle se montre particulièrement efficace dans des régions souvent frappées par la sécheresse ou ayant des étendues de terre limitées.

C’est en voulant rendre la plongée plus interactive que Sergio Gamberini se lance dans la culture sous-marine. Son projet initial consiste à ancrer sur le fonds marin un ballon flexible contenant un vase permettant la culture de plantes. À son grand étonnement, il réalise que la plante non seulement survit mais s’épanouit.

L’étape suivante a consisté à tester cette méthode avec la culture à partir de graines. Sergio Gamberini découvre avec excitation que ces dernières germent en moins de 36 heures. L’Italien est désormais décidé à se pousser plus loin cette expérimentation audacieuse. Aujourd’hui, lorsqu’on plonge dans les eaux bleues de la Baie de Noli, on est accueilli non seulement par des bulles d’air, mais aussi par des sphères imposantes flottant à environ 10 mètres sous le niveau de la mer.

C’est le jardin de Némo. Le site s’étends sur une superficie de 15m2, et abrite sept biosphères qui font chacune la taille d’une chambre moyenne. A l’intérieur de chaque bulle, environ 60 plantes grandissent, soutenues par l’hydroponie ainsi que par un système d’arrosage par gravité.

Une variété de 26 types de plantes grandissent dans ces bulles magiques. Du basilic, de l’ail, des radis, des haricots, des choux et des fraises en sont quelques exemples.

Credit: cdn.sabay.com
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Les plantes doivent être entretenues par des plongeurs qualifiés, vu que les exigences diffèrent de la culture en terre. Sergio Gamberini, lui, est d’avis que:

La mer est auto-suffisante. Elle est en soi un chargeur ainsi qu’un chauffage libre.

Dans la Baie de Noli, nichée dans la Méditerranée, la température de l’eau ne fluctue pas beaucoup, offrant de ce fait une stabilité thermique aux plantes. L’eau de mer agit tel un filtre qui élimine toutes les fréquences lumière inutiles pénétrant dans l’océan. Par conséquent, les plantes cultivées sous l’eau sont en meilleure santé et d’une bonne qualité.

Les saveurs, les odeurs et les goûts sont plus intenses que celles des plantes cultivées en terre.

Les biosphères sont des serres idéales, car aucun parasite ne peut y proliférer. Les pesticides et autres produits chimiques n’ont plus besoin d’être.

L’évaporation naturelle se transforme en eau douce à l’intérieur des sphères et irrigue régulièrement les plantes. Les recherches ont également démontrées que ces plantes poussent plus vite que leurs semblables sur Terre.

Sergio Gamberini collabore avec des experts agricoles pour améliorer la construction et la durée de vie des sphères qui ont d’ailleurs été brevetées. Sa société est titulaire d’un permis délivré par le gouvernement pour qu’elle puisse opérer durant cinq mois annuellement, soit de Mai à Septembre. L’Italien est prêt plus que jamais à démarrer la production à grande échelle.

Cloner des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique

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Les séquoias géants sont des reliques vivantes, puissantes et témoin de l’âge antique. Dressés tels des sentinelles dans le Sequoia National Park en Californie, ces arbres pourraient être la solution d’un reboisement efficace de la planète et aider à lutter contre le réchauffement climatique.

Source: www.pexels.com
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Un groupe d’experts de l’organisme sans but lucratif, Archangel Ancient Tree Archive a décidé d’étudier,  et archiver la génétique des séquoias et… de les cloner. Le but étant de reboiser la planète avec des arbres résilients, restés vaillant à travers les âges, survivant aux calamités naturelles et autres dégâts.

Déjà, plus de 170 espèces d’arbres ont été clonées de cette manière et que plus de 300 000 arbres clonés ont été plantés dans le monde, selon l’organisation.

Le séquoia est un conifère poussant exclusivement dans les forêts côtières du Nord de la Californie, ainsi que dans la partie sud-ouest de l’Oregon aux États-Unis. Certains d’entre eux atteignent une hauteur de 100 m et sont âgés de 3 000 ans. La circonférence moyenne de leur tronc est de 8 m, ce qui leur permet d’absorber une grande quantité de dioxyde de carbone.

Cette région est également le berceau du parc national de Séquoia, internationalement réputé pour ses séquoias géants et surtout, pour son légendaire Général Sherman, le plus grand arbre du monde.

Avec le clonage du séquoia, l’équipe d’Archangel Ancient Tree Archive a bouleversé les théories des autres experts scientifiques qui affirmaient que cette expérimentation serait irréalisable. Ce clonage a été rendu possible grâce à des fonds du National Tree Trust ainsi que des donations à titre privé.

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Jacob Milarch, le directeur de l’Archangel Ancient Tree Archive, a déclaré que:

S’ils sont capables de vivre pendant 3 000 ans, il doit sans doute y avoir quelque chose de  spécial dans leur génétique

Des grimpeurs bénévoles ont coupés des bouts des branches sur les espèces les plus jeunes. Ces boutures ont ensuite été envoyées au Archangel’s Michigan Laboratory pour être clonées. Les jeunes poussent doivent être surveillées dans un endroit fermé pendant plusieurs années avant de pouvoir être replantées.

En reproduisant la génétique de ces séquoias âgés de milliers des années, l’organisation Archangel Ancient Tree Archive a créé un système de micro-propagation.

Des milliers de jeunes arbres clonés grandissent aujourd’hui au Copemish, un entrepôt dans le Michigan. Tous ayant de l’ADN de cet arbre majestueux. En croissance rapide, la plupart d’entre eux sont à présent prêts à être plantés.

À la fin de cette année, 1 000 jeunes séquoias clonés ainsi que d’autres arbres seront plantés dans la région de l’Oregon. Cette zone a été choisie pour son humidité afin d’augmenter la possibilité de croissance des arbres dans un milieu naturel.

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