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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

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octobre 2016 - page 2

Le premier bus solaire du Royaume-Uni à Brighton

dans Energie renouvelable par
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Après une expérience réussie dans la gestion de bus qui carburent aux déchets d’huile de cuisson provenant de restaurants locaux, une compagnie de transport britannique remet ça en lançant la première flotte de bus à énergie renouvelable du Royaume-Uni dans la ville de Brighton. Poursuivre…

Japon 2020 : Des médailles olympiques à partir de smartphones recyclés

dans Zéro déchet par
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Alors que les clameurs se sont tues sur les Jeux de Rio, tous les regards sont désormais braqués vers  les Jeux Olympiques 2020 à Tokyo au Japon. Les organisateurs souhaitent des jeux verts et veulent se procurer des matériaux à partir de téléphones portables et autres appareils électroniques mis au rebut pour la fabrication des médailles d’or, d’argent, et de bronze. Poursuivre…

France: premier pays au monde à promulguer une loi contre le gaspillage alimentaire

dans Zéro déchet par
Source: vivredemain.fr

Tout a commencé par une pétition « stop au gâchis alimentaire » en Hauts-de-Seine, en France. Récoltant des centaines de milliers de signatures, elle a pris de l’ampleur à une vitesse fulgurante. Cette mouvance nationale permet aujourd’hui à la France de se réjouir d’être devenu le premier pays au monde à interdire le gaspillage alimentaire en renforçant le cadre légal.

Source: www.consostatic.com
Source: www.consostatic.com

Annuellement, chaque foyer français jette en moyenne 20 à 30 kg de nourriture, selon le rapport intitulé « Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique » soumis par Guillaume Garot, député PS de la Mayenne et ancien ministre chargé de l’agroalimentaire.  Ce qui est encore plus accablant est le fait qu’un tiers de ces produits n’a même jamais été déballé. La nouvelle loi contre le gaspillage alimentaire, adoptée en février 2016, vient freiner cette tendance.

Votée à l’unanimité, elle vise notamment à réduire le gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces. De ce fait, ces dernières ne peuvent plus jeter les aliments ou rendre les produits impropres à la consommation. Javelliser les aliments invendus et les bennes était une pratique courante adoptée par des grandes surfaces. Elle visait à empêcher les sans-abris ou autres individus de récupérer ces aliments.

Sous ces nouvelles dispositions législatives, les supermarchés de plus de 400m2 doivent obligatoirement faire don des produits alimentaires comestibles mais invendus à des associations caritatives avec qui ils devront signer un accord. Les grandes surfaces ont un an devant elles, à compter de la date de la promulgation de la loi, pour revoir leur système.

Elles se retrouvent ainsi contraintes à faire preuve de meilleure gestion des produits alimentaires et à revoir la manière dont les consommateurs sont informés sur les denrées, notamment celles dont les dates de péremption approchent.

Source: api.rue89.nouvelobs.com
Source: api.rue89.nouvelobs.com

Afin qu’elle soit respectée comme il se doit, la loi prévoit aussi des sanctions envers les distributeurs des denrées alimentaires qui continueront à détruire volontairement des produits encore comestibles. Dans les cas où ces aliments ne sont plus consommables pour les humains, il est proposé que la nourriture pouvant être récupérée soit transformée en alimentation animale ou encore, en compost.

Cette loi devra également permettre que « 10 millions de Français mangent à leur faim », selon Arash Derambarsh, le conseiller municipal « Les Républicains » de Courbevoie (Hauts-de-Seine) qui est derrière la pétition « stop au gâchis alimentaire ».  Il a sollicité le soutien du Président François Hollande et sa démarche s’est révélée fructueuse. La pétition a été présentée  et acclamée au Sénat ; la loi, elle, a été promulguée le 11 février 2016.

Ce nouveau cadre légal est un grand pas dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Sur ce sujet, il prévoit aussi d’intégrer un programme bien défini dans le cursus scolaire du pays pour que les enfants apprennent, dès leur plus jeune âge, à devenir écoresponsables. Il vise en outre à pousser les entreprises à inclure des mesures prises contre le gaspillage dans leur bilan social et environnemental.

Groupement d’achat : des familles font des économies à la pelle

dans Économie durable par
20 familles

Les groupements d’habitants pour des actions durables font leur bonhomme de chemin dans plusieurs communes en France. Nous nous sommes arrêtés à Champagné-Saint-Hilaire, une commune dans le département de Vienne en Poitou-Charentes. (Article d’Hélène Bannier paru dans We Demain, le 26 septembre 2016. Crédits photos : Claire Marquis) Poursuivre…

Nargis Latif: la fée qui transforme des déchets en maisons au Pakistan

dans Développement durable par
Source: Gul Bahao

Elle a des doigts de fée. Son cœur, lui, est rempli de compassion pour son peuple. Mais ce qui fait la force étonnante de Nargis Latif est sa pure bienveillance. Cette dame, née à Karachi, est à la tête d’une armée de chiffonniers qui l’aident à recueillir les déchets inorganiques et à les convertir en maisons pour les pauvres au Pakistan.

Source: Gul Bahao
Source: Gul Bahao

Chaque jour Karachi- la plus grande ville du Pakistan- produit jusqu’à 12 000 tonnes de déchets. Nargis Latif ne vise pas à mettre un terme à cela. Pleine de sagesse, la dame aux cheveux gris est consciente que la plupart des ordures produites par les grandes industries du pays font partie d’une chaîne incontournable d’une structure bien ancrée. De ce fait, elle vise plutôt à les convertir en matières rentables pour aider les nécessiteux.

Nargis Latif a fondé l’organisation sociale Gul Bahao qui signifie «faire couler les fleurs» dans sa langue. Elle et son équipe de ramasseurs d’ordures cherchent des déchets dans tous les coins et recoins et recueillent également du matériel industriel rejeté. Profondément motivée pour sortir les personnes démunies de la pauvreté, Nargis Latif continue à œuvrer sans relâche:

« J’ai toujours voulu innover et créer quelque chose d’utile pour l’humanité elle-même »

Nargis Latif a constamment su surmonter de nombreux obstacles. Il y a des moments où elle doit emprunter de l’argent. Et il y en a d’autres où cette guerrière se retrouve même à mendier afin d’utiliser l’argent recueilli pour transformer les déchets en maisons recyclées, en réservoirs d’eau, en meubles, en fourrage pour le bétail ou même en compost. Et il y a également d’autres moments où elle a été contrainte à voler en vue d’améliorer la vie de son peuple.

La plus célèbre de ses inventions reste la maison recyclée, appellée Chandi Ghar. Cette maison a été créée dans le sillage d’un terrible tremblement de terre détruisant la vie de milliers de personnes au Pakistan. Les Chandi Ghar ont alors été utilisées comme abris. Aujourd’hui, Nargis Latif a construit plus de 150 maisons recyclées à travers le Pakistan. La plupart d’entre elles servent de refuges pour des nomades pauvres dans le district de Tharparkar.

Hormis son extrême générosité et sa bienveillance, Nargis Latif a aussi une âme écologique. La femme a été témoin de l’impact négatif sur l’environnement causé par l’industrialisation du Pakistan. La combustion des déchets y est une pratique courante et le recyclage des ordures aiderait à diminuer la pollution.

Nargis Latif et son équipe assemblent également d’autres types de déchets organiques pour créer du compost qui est à la base du « Jardin aérien ». Il s’agit de deux échafaudages portant un large éventail de plantes. La dame a d’ailleurs eu la brillante idée de mettre à profit d’autres déchets organiques tels que les pelures de légumes et de fruits en les transformant d’une manière hygiénique et propre, en aliments pour animaux.

www.savethatstuff.com
www.savethatstuff.com

Clairvoyante, la dame nourrit aussi le désir d’améliorer la vie des femmes au foyer au Pakistan. Elle considère que ces dernières peuvent facilement utiliser le compost et les aliments pour animaux- qui sont des  produits économiquement viables- pour se lancer dans la plantation, vendre l’excédent de leur production, et élever du bétail pour de la viande et du lait d’autant plus que les prix des produits alimentaires montent en flèche.

Nargis Latif cherche similairement à engager les citoyens à devenir écoresponsables. Elle a mis en place des étals dans des marchés où des individus peuvent vendre leurs déchets secs. Elle exhorte également les citadins à vendre leurs ordures humides aux producteurs de produits agricoles. Nargis Latif participe étroitement à des projets environnementaux visant à inculquer la responsabilité écologique chez les enfants. Aujourd’hui, les étapes franchies par Nargis Latif, ainsi que ses inventions, bénéficient d’une reconnaissance internationale.

L’Afrique du sud inaugure le premier aéroport solaire de l’Afrique

dans Energie renouvelable par
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Au premier coup d’œil, il ressemble à tout autre aéroport au monde. Mais en fait, il se distingue des autres, et de quelle manière ! Pour alimenter ses installations, il génère son énergie entièrement à partir du soleil. Attachez vos ceintures pour une visite à l’aéroport George en Afrique du Sud.  Poursuivre…

Des initiatives locales pour l’autonomisation économique des femmes en Inde

dans Entreprise Inclusive par
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Trop pauvres, elles ne pouvaient aspirer à une sécurité d’emploi, de revenus, d’alimentation ou à une couverture sociale. Mais grâce à une association œuvrant depuis quatre décennies, elles sont maintenant indépendantes à la fois sur le plan économique et en termes de leur capacité de prise de décision. Poursuivre…

Le président Barack Obama crée le premier parc marin protégé de l’Atlantique

dans Environnement par
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Une étape importante pour la protection des océans a été franchie grâce au président américain sortant. Deux mois de cela,  il établissait la plus grande zone protégée sur Terre à Hawaii. Voilà qu’il remet ça en initiant un projet similaire dans l’océan Atlantique, bravant les magnats de la pêche industrielle et les exploitants miniers. Poursuivre…

Tchernobyl : l’Eden après la calamité écologique

dans Permaculture par

Tchernobyl : l’Eden après la calamité écologique

Plus qu’une opportunité commerciale,  cette démarche si elle aboutit, sera surtout symbolique pour la planète, avec le temple du nucléaire cédant la place au solaire. Des milliers d’hectares sont inhabitables suite à l’explosion de la tristement célèbre centrale de Tchernobyl en 1986. Le gouvernement ukrainien souhaite maintenant y construire un immense parc solaire. Comme pour se racheter une conduite.

Les terrains contaminés autour de Tchernobyl pourraient être transformés en l’une des plus grandes fermes solaires au monde. Dans une présentation envoyée aux grandes banques qu’a pu se procurer le quotidien britannique The Guardian, le gouvernement ukrainien explique vouloir transformer 6,000 hectares de terres inutilisées dans la zone aliénée. Sur les 2600 km² en question, 1000 km² devraient être convertis en un gigantesque parc dédié principalement à l’énergie solaire.

Ce faisant, l’Ukraine fera d’une pierre deux coups. D’abord, ce projet pourra lui permettre de produire jusqu’à 1000 mégawatts d’énergie solaire et 400 mégawatts d’autres énergies renouvelables sur le site. Ce qui représente un tiers des capacités de l’usine avant son explosion. De plus, cela contribuera au plan du gouvernement de produire 1 gigawatt d’énergie solaire pour réduire sa dépendance aux importations de gaz naturel de la Russie.

Le terrain qui se trouve à une centaine de kilomètres de Kiev, la capitale ukrainienne, réunit les conditions propices pour abriter ce parc solaire tel qu’un fort ensoleillement équivalent au sud de l’Allemagne, pays à la pointe du progrès en matière d’énergie solaire. Qui plus est, les infrastructures reliant le site au réseau national d’électricité sont toujours en état. «Nous avons actuellement quelques lignes de transmission à haute tension, qui ont été précédemment utilisés pour les centrales nucléaires et nous avons aussi des personnes formées pour travailler sur les centrales électriques,» a déclaré Ostap Semerak, le ministre de l’environnement de l’Ukraine.

Reste à y aménager un chantier spécial en ligne avec les réglementations de radioprotection et de sécurité nucléaire pour dissiper les dernières craintes concernant la santé de ceux appelés à installer les panneaux photovoltaïques. La Biélorussie elle s’y est déjà mise : une centrale solaire de 22.3MW est déjà en construction dans le district de Brahin, un des quartiers les plus contaminés par les retombées de Tchernobyl à seulement 32 kilomètres de là.

L’accident de Tchernobyl a été la plus grave catastrophe nucléaire du 20e siècle. Classé au niveau 7 – le plus élevé sur l’échelle internationale des événements nucléaires, il était au moins 400 fois plus radioactif que la bombe atomique sur Hiroshima en 1945. La réaction nucléaire en chaine dans cette centrale avait provoqué une explosion de vapeur contenant entre autres du graphite, de l’uranium, du zirconium dégageant des gaz et des particules hautement radioactifs qui ont contribué à la contamination des nuages affectant au moins 13 pays d’Europe centrale et orientale. Le nombre de décès directement attribuables à la radioactivité varie entre 9 000 et 90 000 selon l’ONU et Greenpeace respectivement, sans compter les malformations et mutations dont ont été victimes les survivants.

Dès lors, le site est devenu un désert nucléaire, trop dangereux pour y abriter quelque vie humaine ou pour l’exploitation agricole même 30 ans plus tard. Véritable ville fantôme, les investisseurs pourraient lui faire cadeau d’une nouvelle naissance. Deux sociétés américaines et quatre canadiennes ainsi que la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement auraient déjà fait part de leur intérêt pour le projet, ce qui permettrait ainsi de réécrire l’histoire de l’Ukraine, en plus reluisant cette fois.

Corinne Minerve

 

 

Bikin: l’amazone russe pour sauver le tigre de Sibérie

dans Environnement par
Credit: www.56thparallel.com

Majestueux mais terrifiant. Puissant mais en voie de disparition. Le tigre de Sibérie, ou tigre de l’Amour, voit son avenir s’éclaircir avec la création du parc national de Bikin dans le Primorsky Krai en Extrême-Orient russe. S’étendant sur plus de 1,16 millions d’hectares de forêts vierges, ce parc est considéré comme étant l’Amazone russe.

Source: www.greenpeace.org
Source: www.greenpeace.org

La mission est de sauver le tigre de Sibérie dont la population est estimée à 523, avec une majorité de 95% vivant à l’état sauvage en Extrême-Orient russe. En fin de 2015, le gouvernement russe a signé un décret en vue de créer le parc national de Bikin pour assurer la protection du tigre. Les forêts vierges de la Vallée du fleuve de Bikin sont la terre natale d’environ 10% des tigres de Sibérie.

Ce territoire abrite également les Udeges qui sont les habitants indigènes de la Primorsky Krai. Ils représentent environ 1 400 personnes, vivant de la chasse et de la pêche.

Après de longues négociations avec les habitants ainsi qu’avec les opérateurs d’activités dans la région telle que la chasse d’élite, avec les mineurs d’or et avec les marchands de bois, un consensus a finalement été trouvé pour aller de l’avant avec la création de cette immense réserve pour la protection de l’environnement, tout en prenant compte de ne pas perturber la vie traditionnelle du peuple Udege.

Aleksey Kudryatsev a déjà été désigné comme le directeur du parc. Le parc national de Bikin permettra de préserver la panoplie unique de variétés d’animaux et de plantes. Situé sur le versant ouest de la montagne Sihote-Alin, la vallée de la rivière Bikin apparait sur la liste des sites du patrimoine mondial.

Cette vaste région est l’une des dernières touchées par l’homme dans l’hémisphère Nord

Elle abrite des étendus de cèdre à l’infini et représente aussi un éventail complet des forêts de feuillus préglaciaires. Aucun arbre n’a jamais été abattu ici. Hormis son assortiment végétal merveilleux et riche, le parc réfugie aussi quelques 51 espèces de mammifères dont le tigre de Sibérie. 194 espèces d’oiseaux dont certains sont rares et figurant dans le Livre rouge de la Fédération de Russie, y ont également élu domicile.

Source: en.tigerstrail.ru
Source: en.tigerstrail.ru

Lors de la création du parc national de Bikin, un grand espace a été alloué aux populations autochtones de la région qui vont continuer à vivre tranquillement selon leurs traditions ancestrales.

Avec la création de ce parc, il est aussi prévu que le braconnage connaisse une baisse et que le tigre de Sibérie sera encore plus protégé. Une autre réserve avoisinante est la Réserve Biosphère de Sikhote-Alin qui a été fondée en 1935 dans le but de protéger le tigre de Sibérie ainsi que d’autres espèces animalières telle la zibeline. La chasse et la pêche y sont complètement interdites. Cette réserve héberge actuellement quelques 30 tigres.

Le prochain recensement de tigres en Russie sera réalisé en 2020. La région de la Vallée de Bikin est recouverte de neige pendant plusieurs mois en hiver. De ce fait, il est plus facile pour les spécialistes chargés de la protection des tigres et des recherches d’effectuer un recensement en suivant les sentiers et en comptant les empreintes avec grande précision. Équipés de GPS, ils sont tenus de sauvegarder les coordonnées de chaque tigre rencontré.

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