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Jean RM2

Le blue jean est passé au vert

dans Entreprise par

Imaginez un monde écolo-conscient où il ne faudrait pas des milliers de litres d’eau pour délaver un blue jean, des quantités astronomiques de teintures toxiques pour lui imprimer son célébrissime bleu ou des tonnes de sable jetés à haute pression pour le vieillir, processus très dangereux pour les ouvriers d’ailleurs. Eh bien depuis près de trois ans maintenant, c’est possible !

Ces chevaliers du vert sont les ouvriers de Tavex, une usine espagnole installée à Settat, au sud de la ville de Casablanca au Maroc. Tavex c’est avant tout 550 salariés et 40 millions d’euros de chiffre d’affaires par an provenant des plus grandes marques de textile : Diesel, Replay, Hugo Boss, Tommy Hilfiger, etc.

Jean RM1A titre de comparaison, pour imprimer l’indigo sur la fibre d’un jean classique, vous auriez besoin de 12 000 litres d’eau par pantalon. Ici, nul besoin de tant de gaspillage, le bleu se fixe directement sur le coton et pour le délaver, on n’utilise rien de moins qu’un traitement au laser.

Chez Tavex on fabrique ainsi 12 millions de jean par an, dont 10 millions sont écoulés en Europe (Italie, France, Espagne) et 2 millions en Tunisie et au Maroc.

Le coton utilisé est Better Cotton Initiative (BCI), c’est-à-dire provenant du commerce équitable.

Un jean éco-responsable c’est juste 15 à 25 centimes de plus.

Avant si vous portiez un jean écolo, vos amis l’auraient tout de suite repéré à sa coupe un peu trop large et à sa couleur moyennement délavée. Mais aujourd’hui, les jeans verts sont aussi bleus et bien coupés que les autres, impossible de faire la différence.

D’ailleurs, les marques diversifient leur approvisionnement. Elles achètent à la fois des jeans qui polluent et des jeans écolos. Pour elles, les seconds ne coûtent pas beaucoup plus cher que les premiers : un jean éco-responsable c’est juste 15 à 25 centimes de plus.

Pour l’instant le jean vert ne représente que 5% de la production mondiale mais paradoxalement les marques ne mettent pas en valeur ce côté bio, pas d’étiquettes, pas de label spécial vert.

Pour que cela change, il suffirait que les consommateurs que nous sommes prennent le reflexe de demander du vert quand ils achètent du bleu.

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