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La société mondiale : échange et partage

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Sentiment, histoire, ou encore argent, le thème est de tout partager lors du Symposium  de la Culture à Weimar en Allemagne qui explore également les paradoxes de l’économie et de la société. (Article paru dans Tagesspiegel,6 juin 2016)

La société mondiale : échange et partage

Sentiment, histoire, ou encore argent, le thème est de tout partager lors du Symposium  de la Culture à Weimar qui explore également les paradoxes de l’économie et de la société.

Pour discuter les questions de société mondiales, les experts du réseau du Goethe-Institut venant des quatre coins du monde se sont réunis au Symposium  culturel en Allemagne à Weimar, dont le thème est « échanger et partager ». Ce Symposium  qui s’est tenu pendant 3 jours avec 75 manifestations marque le début d’une nouvelle série d’événements. Les impulsions, les principes intemporels et universels du comportement ainsi que les idées humaines ont été abordés face à des  invités de renom issus de la culture, de l’économie ou encore de la politique.

Avec tous les partis impliqués, Weimar voulait cette fois tout transformer. L’institut Goethe a accueilli un colloque culturel de trois jours pour explorer la nature du partage et de l’échange de 70 événements dans 14 lieux, avec des scientifiques, des économistes, des artistes, etc.…

Toutes personnes intéressées peuvent accéder au  Symposium  culturel qui aura lieu à Weimar tous les deux ans. Lors des différentes manifestations de l’institut Goethe qui ont eu lieu à l’étranger, d’autres visions culturelles ont été déjà traitées. Des actions artistiques, des performances sur l’échange s’ajouteront aux formats classiques, dont le débat sur les 15 différents sites, à Weimar.

Une dernière chance pour l’humanité, selon le sociologue américain Jeremy Rifkin. Très connu de l’auditorium principal de l’Université Bauhaus, il dénonce les inégalités entre riches et pauvres : plus des 80 riches milliardaires sont aussi riches que la moitié de la population mondiale, et révèle que cette crise doit cesser. L’énergie, la communication et le transport doivent être une propriété publique. Rifkin a été très applaudi à Weimar. Jeremy Rifkin est l’un des leaders d’opinion les plus éminents du monde sur les questions de société. En tant que consultant, il a conseillé de nombreux gouvernements, et ses livres sont des best-sellers. Maintenant, ce visionnaire prophétise l’éclipse du capitalisme. Dans La Société à taux d’intérêt zéro, Rifkin avance la thèse selon laquelle, en raison de liens de réseau pratiquement sans frais, la communication et l’échange de données global, le taux d’intérêt de produits seront également couler à près de zéro. Cela ouvrira la voie à un nouvel ordre économique et une troisième révolution industrielle.

Le partage et l’échange concrétisent le caractère humain, selon le directeur du projet du Symposium  culturel de Weimar, Andreas Ströhl. Pour donner un sens à la vie, il existe certains besoins des constantes anthropologiques, des besoins existentiels fondamentaux, des gestes sociaux et communicatifs qui sont caractérisés par l’échange et le partage. Ce principe s’applique aux réfugiés. Il n’est pas ainsi seulement question de tirer avantages des biens, mais également de nouer, d’approfondir et puis de maintenir des relations avec autrui. C’est l’économie du partage qui vient en premier lieu en tête quand on parle de partage et d’échange. Pour préserver des ressources avantageuses tant pour l’homme que pour la planète, l’économie du partage définit une économie plus propre et meilleure.

Maintenir des relations avec autrui

Ce n’est pas une conférence sur la crise des réfugiés, mais la crise montre quelle est l’importance considérable de ce thème de base. Il demande notre société « combien sommes-nous prêts à partager ? » Nous sommes en contact avec les réfugiés à Weimar. Le thème est présent, a poursuivi le directeur du projet Symposium. Il faut se poser les questions différemment : qui d’autre pourrait le faire ? Seul le Goethe-Institut est vraiment en mesure de fournir une évaluation internationale globale d’un tel phénomène. Nous avons découvert des choses très intéressantes. En Afrique de l’Ouest, par exemple, il y a une tontine du type commercial où environ 30 personnes se réunissent une fois par mois et collecte des fonds pour aider une personne dans leur groupe. Cela stabilise les communautés, ce qui est aussi culturellement pertinent. Quelque chose de semblable est déjà en cours à New York.

En collaboration avec l’auteur dramatique Benjamin Von Blomber, le Coréen Nolgang a développé un jeu appelé « Being Faust – Enter Mephisto », que tout le monde attend avec impatience. Il sera lancé à Weimar en Allemagne. Avec son smartphone, des idéaux et des valeurs peuvent être échangés par le joueur.

 

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