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La permaculture en permanente évolution

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permaculture

La permaculture a été créée en 1970 par ses co-fondateurs Australiens Bill Mollison et David Holmgren et signifiait initialement « agriculture permanente » puis le concept s’est élargi pour devenir  « culture de la permanence », terme utilisé par l’agronome Américain Cyril G Hopkins qui publia en 1910 « Soil Fertility and Permanent Agriculture » (Fertilité des sols et l’agriculture permanente) et qui suggère des procédés culturales permettant aux terres de maintenir leur fertilité naturelle.

Selon le professeur anglais de permaculture Patrick Whitefield, il y a deux types de permaculture : la permaculture originelle et la permaculture de design. La permaculture originelle est la conception minutieuse et la gestion de systèmes agricoles productifs qui possèdent les particularités de diversité, d’équilibre et de résilience des écosystèmes naturels. C’est la fusion plaisante de l’homme dans son environnement pour qu’il puisse en soustraire ce qui lui est nécessaire, la nourriture, l’énergie, le logement, ou plus généralement tout ce dont il a besoin en matériel ou non pour vivre de manière durable. La permaculture de design observe les connexions rationnelles en service dans un écosystème ainsi que son fonctionnement, et en dérive des principes d’efficacité énergétique applicables à tous les types de systèmes humains (transport, société, agriculture).

La permaculture est un système conceptuel inspiré du fonctionnement de la nature, un ensemble de conceptions fondamentales qui dictent les actions et la réflexion et ayant comme objectif la création de sociétés humaines jugées durables et ce, par la construction de lieux de vie plus résilients et autonomes.

Elle s’est ainsi dotée d’une sorte d’éthique : « prendre soin de la planète, prendre soin des gens », « fixer des limites à la consommation et la reproduction » et  « redistribuer les surplus » selon Holmgren . Quant à Mollison il s’agit plutôt de « fixer des limites à la population et à la consommation ». Ce qui entraine d’une certaine manière une définition en permanente évolution une permaculture toujours en mouvement.

Mais de nos jours, au niveau de l’alimentation, ces enjeux résident plutôt dans la nécessité de développer les circuits courts, allant du producteur au consommateur qui est également le principal acteur, et de faire en sorte que l’agriculture dépende de moins en moins des marchés financiers et des grands groupes industriels. Et plus l’humanité sera puissante, plus la permaculture sera primordiale pour assurer notre survie biologique et culturelle à long terme.

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